Transcription du vidéo-test :
La magnifique île grecque Santorini prête son nom à un jeu abstrait dans lequel 2 joueurs s’opposent dans un curieux défi. Le but est simple : le premier joueur à monter sur un bâtiment de deux étages, remporte la partie. À tour de rôle, les joueurs choisissent donc l’un de leurs deux adorables petits bâtisseurs, déplacent cet ouvrier dans n’importe quelle direction puis construisent à côté du personnage. C’est tout. Bouger et construire. Si pour une raison ou une autre, un joueur ne peut pas bouger puis construire, il perd la partie.
Bien sûr, les règles de Santorini propose quelques détails supplémentaires tels que le fait qu’un ouvrier ne peut grimper qu’un étage à la fois, même s’il peut sauter de n’importe quelle hauteur durant son déplacement. Un bâtisseur peut également construire n’importe quel étage. Même s’il se trouve au sol il peut donc construire le premier ou le second étage, ou même placer un dôme sur le toit du second étage.
Les dômes sont cruciaux dans Santorini. Pas simplement parce qu’ils magnifient l’aspect visuel de la ville, mais aussi parce qu’ils complètent un bâtiment et rendent ainsi la structure inaccessible aux deux joueurs.
C’est déjà amusant de se déplacer sur le plateau pour guider ses bâtisseurs vers le succès, mais Santorini brille réellement grâce à l’ajout des cartes de pouvoirs divins. Ces 30 cartes, toutes différentes, accordent des pouvoirs spéciaux à chaque joueur, ce qui ajoute une couche de stratégie supplémentaire. Par exemple, le joueur ayant reçu la carte Hera empêche son adversaire de remporter la partie sur le bord du plateau. Avec Zeus, un joueur peut bâtir directement sous ses pieds, et grâce à Atlas, un joueur peut construire un dôme n’importe où, même au sol ! Pan peut remporter la partie s’il saute du toit du 1er étage, et Chronos gagne dès qu’un cinquième dôme est construit.
La beauté de ces cartes de dieux est qu’elles fonctionnent toutes parfaitement entre elles. Même si certaines paraissent bien plus puissantes que d’autres, les combinaisons restent étrangement toujours équilibrées. Et grâce à ces cartes, le jeu parvient à multiplier les stratégies payantes, aboutissant à une excellente rejouabilité. Parfois, le pouvoir divin nous encourage à jouer plutôt agressivement, d’autres fois, il faut se montrer plus défensif pour repousser des coups dangereux. Dans tous les cas, chaque partie est différente.
Avec la boîte de base, Santorini offre le nécessaire pour disputer des parties compétitives à trois joueurs, ou même une variante en équipe, à quatre. Et si vous en voulez plus, l’extension The Golden Fleece, vendue séparément, ajoute encore plus de pouvoirs divins, des héros aux pouvoirs encore plus puissants, et même un nouveau mode de jeu.
- Auteur : Dr. Gordon Hamilton
- Illustrateurs : David Forest et Lina Cossette
- Éditeur : Roxley Game Laboratory
- Genre : Abstrait
- Nombre de joueurs : 2 à 4
- Durée des parties : 20 mn
- Âge recommandé : 8 ans et plus
4 commentaires
Motteux
27 février 2017 à 14 h 02 minMerci pour ce test Jihem.
Franchement c’est la simplicité d’accès et le visuel qui me plait vraiment.
Les illustration sont très mignonnes. Et les malgré des règles si simple bah Il y a quand même de belles possibilités tactiques. J’ai bien envie d’me l’prendre du coup XD !
Jihem
27 février 2017 à 16 h 23 minDe rien !
Si tu arrives à le trouver, n’hésite pas une seconde ;)
ParadoX
19 août 2017 à 22 h 55 minBonjour,
Est-ce qu’il existe en Français ?
Jihem
21 août 2017 à 10 h 41 minPas à ma connaissance, mais la langue n’est vraiment pas une barrière. Les symboles sont suffisamment explicites pour tout comprendre sur les cartes.