Alchimistes : C’est pas (si) sorcier !Test JDS

Alchimistes : C’est pas (si) sorcier !

On ne s’improvise pas alchimiste du jour au lendemain. C’est tout un art que de concocter une jolie potion de paralysie. Et si différents grimoires vous apprendront quel type de fioles prévaut sur un autre, vous enseigneront dans quel sens touiller votre mixture et à quelle température la faire bouillir, jamais ô grand jamais vous n’y trouverez une liste détaillée des ingrédients à utiliser. L’alchimie, c’est donc comme le Coca, il y a des secrets de fabrication qui ne peuvent être révélés. La structure moléculaire de chaque ingrédient en fait partie. Du coup, vous aurez beau posséder un matériel de pointe et maîtriser les meilleures techniques, vous ne serez qu’un piètre laborantin sans d’abord percer les véritables mystères qui régissent la discipline. Retroussez les manches de votre robe, faites chauffer votre chaudron, c’est le moment de tester vos théories les plus folles en plongeant directement au cœur des arcanes de l’alchimie.

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Alchimistes déborde de matériel. Il faudra une grande table.

Présenter Alchimistes à des joueurs qui ne le connaissent pas, même sans vouloir rentrer dans les détails, pose toujours le même problème. Par où commencer ? Semblable à une simulation d’alchimistes, ce jeu de société semble s’être donné pour mission de toucher à absolument tous les aspects du quotidien d’un sorcier bien décidé à percer les secrets de son art. Entre récolte d’ingrédients, achats de matériel, préparation de potions tests, ventes de mixture et même publication de théories dans le journal officiel, tout y passe, à travers un assemblage de différentes mécaniques de prime abord indigeste mais finalement tout à fait cohérent. Avant de s’enfoncer dans ce que proposent les tours de jeu, il est important de toucher un mot sur les bases mêmes de l’alchimie, celles autour de desquelles tourne l’ensemble du jeu.

L’alchimie pour les Nuls

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Les bases de l’alchimie résumées en une illustration.

Le jeu Alchimistes propose d’étudier un panel de huit ingrédients définis chacun par une molécule composée d’un élément rouge, d’un élément bleu et d’un élément vert. En plus de la couleur, chaque élément peut être grand ou petit, de signe positif ou négatif. Par exemple, la serre d’aigle est potentiellement représentée par la molécule Petit rouge – / Grand bleu – / Petit vert +. Le gros problème est qu’il est impossible de savoir quelle molécule correspond réellement à quel ingrédient. Et il s’agira justement de le découvrir au fil de la partie en réalisant diverses expériences, c’est-à-dire en mélangeant deux ingrédients pour en déduire leur composition en fonction de la potion qu’ils permettent de créer. Pour en arriver là, un alchimiste doit d’abord comprendre comment les molécules réagissent entre elles. Concentrez-vous un instant, c’est là où l’explication devient délicate. Deux molécules réagiront si leurs éléments d’une même couleur portent le même signe mais sont de taille différente. Par exemple, la molécule Petit rouge – / Grand bleu – / Grand vert + réagira avec la molécule Grand rouge – / Petit bleu + / Petit vert -. Ici, les éléments rouges sont bien de même signe, mais de taille différentes : ils peuvent donc être combinés et forment une potion Rouge -.

Les expériences sont menées dans le secret, derrière son petit panneau personnel.

Les expériences sont menées dans le secret, derrière son petit panneau personnel.

Si vous ne parvenez pas à retenir ces principes élémentaires, pas de panique : une aide visuelle est disponible sur le panneau de chaque joueur – un panneau qui sert d’ailleurs à réaliser ses expérimentations à l’abri du regard des autres joueurs. Les expériences sont très importantes dans Alchimistes, puisqu’elles permettent de tâtonner jusqu’à déduire la composition moléculaire de chaque ingrédient. En effet, puisque l’on sait comment les molécules réagissent entre elles, il devient facile de déduire certains attributs pour les ingrédients utilisés. Par exemple, si le mélange d’une serre d’aigle et d’un crapaud donne naissance à une potion Bleue +, c’est forcément que les deux molécules au cœur de ces ingrédients possèdent l’élément Bleu +. Si plus tard, la serre d’aigle mélangée à champignon abouti à une potion Verte -, notre sens aiguisé de la déduction permet de conclure que la molécule associée à la serre d’aigle possède aussi l’élément Vert -. Et ainsi de suite. D’expériences en expériences, de déductions en déductions, on parvient à affiner notre analyse et à repérer quelle molécule correspond à quel ingrédient. Pour nous aider dans cette tâche, un tableau permet de collecter des pastilles représentant les potions réalisées. On se souvient ainsi de toutes les expériences menées et des résultats obtenus.

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Les technophobes peuvent faire appel à un 5ème joueur pour mélanger les ingrédients et fournir le résultat de chaque mixture en se servant de cette grille.

Bien évidemment, l’association molécule / ingrédient est renouvelée à chaque partie grâce à l’utilisation d’une application à télécharger gratuitement sur téléphone portable, tablettes ou même ordinateur. Non seulement l’application permet de garantir un secret absolu sur les associations, mais elle assure également une rejouabilité sans faille. Son utilisation ne s’arrête pas en si bon chemin puisque c’est à travers l’application que l’on réalise toutes les expériences. En effet, l’application utilise brillamment la caméra de votre appareil pour scanner les deux ingrédients à mélanger avant de vous indiquer quelle potion ils permettent d’obtenir. L’effet est instantané et ce qui pouvait paraître comme un petit gimmick rigolo se transforme alors en véritable élément de gameplay. Chaque joueur se plaît ainsi à conduire ses expériences secrètes en brandissant son propre téléphone avant de montrer le résultat à l’ensemble de ses confrères alchimistes. Cela va de soi, un code de partie est donnée pour que tout le monde puisse synchroniser son appareil sur la même combinaison molécule / ingrédient. Si vous ne disposez pas de caméra, une option permet de cliquer sur les ingrédients à combiner, et si vous ne disposez pas de téléphones, ni de tablettes ni d’ordinateurs, il est également possible d’enrôler un cinquième joueur qui choisira lui-même les combinaisons et donnera les résultats de chaque expérience durant la partie. Inutile de préciser que cette configuration est fortement déconseillée. Ce rôle de cinquième joueur est probablement le plus ingrat que l’on puisse imaginer, et n’enchantera absolument personne sachant qu’une partie d’Alchimistes dure généralement entre deux et trois heures. Privilégiez donc l’application. Vraiment.

L’application fonctionne à merveille. Elle apporte un réel plus au plaisir de jeu.

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt

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Réglez votre réveil sur votre stratégie.

Les expériences, c’est chouette, mais comment joue-t-on ? En voilà une bonne question. Chaque tour est assimilé à une journée de travail et commence naturellement par le réveil. Chaque joueur décide alors de l’heure à laquelle il souhaite débuter sa journée sachant que les lève-tard obtiendront des bonus prenant notamment la forme d’ingrédients supplémentaires ou des aides accordées par les villageois du coin (argent, double action, etc.). Cela dit, se réveiller tôt a aussi ses avantages puisque cela permet de connaître à l’avance les actions des autres joueurs et donc de les devancer si nécessaire. Explications. Une fois l’ordre de réveil établi, chaque joueur, en partant de celui qui se lève le plus tard à celui qui se lève le plus tôt, déclare ses intentions en déposant ses cubes de couleurs sur les actions qu’il souhaite entreprendre ce jour. Lorsque l’ensemble des cubes est posé, toutes les actions seront résolues une par une en partant cette fois du joueur qui s’est levé le plus tôt jusqu’à celui qui s’est levé le plus tard. Ainsi, durant la pose de cubes, celui qui se lèvera le plus tôt saura exactement ce que prévoient de faire ses adversaires et pourra donc les contrer en plaçant ses propres cubes sur les mêmes actions avec la garantie de pouvoir jouer avant eux.

Vis ma vie d’alchimiste

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Plusieurs aventuriers cherchent à acheter des potions.

Les actions sont de plusieurs natures et suivent le quotidien d’un alchimiste. La première consiste évidemment à récolter de nouveaux ingrédients, soit en prenant l’une des cartes visibles, soit en piochant la première carte du paquet. L’action suivante consiste à transformer un ingrédient en pièce d’or, afin d’augmenter son pécule et d’éventuellement acheter un objet magique chez le marchand. La boutique est l’une des autres actions disponibles. Suivant le tour de jeu, différents objets y sont mis en vente, accordant toujours des bonus ou des aides à celui qui les possède. Une autre action possible consiste à vendre une potion à l’un des aventuriers qui vient d’arriver en ville. Sans rentrer dans tous les détails, sachez que les alchimistes qui le souhaitent peuvent se lancer dans une bataille de poissonnier afin d’offrir la meilleure ristourne possible, et donc de s’attirer les faveurs de l’aventurier. Encore faut-il savoir concocter la potion demandée et posséder les ingrédients sous le coude.

Le plateau suit le quotidien d'un alchimiste.

Le plateau suit le quotidien d’un alchimiste. Les actions se résolvent dans le sens horaire en partant du réveil en haut à droite.

Parmi les autres actions à la disposition du joueur, il est possible de tester une potion sur un étudiant ou de la boire soi-même. C’est durant cette action que le joueur combine secrètement deux ingrédients pour en déduire les propriétés moléculaires. Quelle différence entre faire boire une potion à un étudiant et la boire soi-même, vous demandez-vous ? C’est très simple, un étudiant acceptera de boire tout et n’importe quoi au nom de la science, sauf bien sûr s’il est victime d’une potion aux effets néfastes. À ce moment-là, il demandera à être payé une pièce d’or pour toutes les potions suivantes. Les joueurs qui souhaitent utiliser l’étudiant devront donc espérer que les potions bues avant la leur ne soient pas de signe négatif… À l’inverse, boire une potion soi-même est une option totalement gratuite. Ceci dit, il faudra forcément subir d’affreuses conséquences si la mixture ingurgitée se révèle être une potion de paralysie, de folie ou même du poison. Ainsi, la paralysie condamne un joueur à se réveiller le dernier pendant le tour suivant (sans aucun bonus), la folie fait perdre des points de réputation (nous y reviendrons) et le poison envoie l’un des cubes du joueur à l’infirmerie, c’est-à-dire que le joueur concerné jouera son prochain tour avec un cube en moins.

En théorie, chacun joue sa réputation

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Le journal officiel regroupe les théories. La réputation est marquée sur le cadre extérieur.

Finalement, il reste deux actions à mentionner permettant soit de publier soit de réfuter une théorie. Chacune des deux coûte un peu d’argent, mais peut éventuellement rapporter gros. Il s’agit en fait de se prononcer officiellement sur un ingrédient en l’associant à l’une des huit molécules disponibles. Vous pensez que telle molécule correspond à tel ingrédient ? Publiez donc une théorie ou bien apportez votre appui à celle d’un confrère. Et puisque rien n’est vraiment simple dans Alchimistes, rien ne vous empêche non plus de bluffer honteusement pour induire vos camarades en erreur. Vous aurez ainsi plusieurs sceaux à votre disposition permettant de définir secrètement votre niveau de certitude sur la théorie publiée. Certains sceaux permettront d’engranger des points supplémentaires en fin de partie si la théorie est vérifiée, tandis que d’autres indiquent que vous n’étiez pas tout à fait certain de l’élément rouge, vert ou bleu. Dans ce cas, vous ne gagnerez pas de points supplémentaires, mais obtiendrez tout de même les points accordés lors de la publication de la théorie. Enfin, pour réfuter une théorie, il faudra parvenir à prouver que ce qui est publié est faux. En d’autres termes, prouver que l’un des éléments de la molécule retenu par la théorie n’est pas le bon.

Lors du tout dernier tour de jeu, il sera temps de faire vos preuves en tant qu’alchimiste en participant à un festival ou vous réaliserez diverses potions sous les yeux ébahis de vos confrères. Ce dernier moment de bravoure sera l’ultime occasion de grappiller les derniers points de réputation. Puisque nous n’en avons pas parlé, disons simplement que la réputation permet de départager les joueurs en fin de partie et donc de trouver le vainqueur. Si vous êtes arrivés jusqu’ici dans la lecture du test, vous vous doutez que le système de points n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Et vous avez raison, il réside de petites subtilités dans l’échelle de réputation. Partant du principe que l’on attend toujours plus d’un alchimiste de renom que d’un pauvre charlatan n’ayant jamais rien prouvé, l’attribution des points et plutôt le système de pénalité varient pas mal en fonction du score actuel d’un joueur. Grosso modo, les joueurs en bas de l’échelle perdent moins de points mais en gagnent plus, tandis que ceux qui brillent déjà gagnent difficilement plus de réputation et peuvent également chuter plus vite en cas d’erreur.

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En clair, l’auteur Matúš Kotry, qui signe ici son premier jeu, semble vraiment avoir pensé à tout. D’où la comparaison initiale avec une simulation d’alchimistes. Le jeu regorge ainsi de petits détails dont certains n’ont même pas été mentionnés ici, mais qui donnent du corps à l’expérience globale au risque de perdre bien des joueurs en route. Car c’est malheureusement vrai, si la multiplication des mécaniques de jeu (un peu de déduction, un peu de placement d’ouvriers, un peu de bluff, un peu d’enchères) séduira bien une partie des joueurs, elle aura aussi tendance à en rebuter d’autres, ou même à décourager ceux qui auraient peur de se lancer. Je ne veux surtout pas effrayer qui que ce soit car avec l’habitude, jouer à Alchimistes n’a rien de bien compliqué, d’autant que chaque élément trouve une forte résonnance dans le thème du jeu. Cela dit, il faut quand même s’accorder un peu de temps pour assimiler et apprécier les nombreux éléments. Par extension, il suffit qu’une personne autour de la table ne soit pas au point sur les règles pour qu’une bonne partie du plaisir s’envole pour le reste des joueurs. Hélas, avec des parties dépassant largement les deux heures (voire les trois heures à quatre joueurs), Alchimistes n’est pas le genre de jeux où l’on fait une partie pour se chauffer avant d’attaquer les choses sérieuses. Bien au contraire. Alchimistes fait partie de ces jeux qui brillent pleinement lorsque tout le monde maîtrise déjà les nombreuses règles. Ce n’est finalement qu’au sein d’un groupe de joueurs investis par la noble mission de devenir le meilleur alchimiste que le jeu prend toute sa saveur.

L'avis d'extralife
  1. Auteur : Matúš Kotry
  2. Illustrateur : David Cochard
  3. Éditeur : Iello (CGE pour la version originale)
  4. Genre : Déduction / Placement d'ouvriers
  5. Date de sortie : 2015
  6. Nombre de joueurs : 2 à 4 joueurs
  7. Age recommandé : À partir de 13 ans
  8. Durée de la partie : 120 mn
  • alchimistes_boiteDébordant de matériel, la boîte d'Alchimistes tient ses promesses et offre une vraie simulation d'apprenti sorcier dans laquelle les joueurs toucheront littéralement un peu à tout pour tenter de percer les mystères de la discipline. Déduction, placement d'ouvriers, enchères… Alchimistes s'amuse à mélanger les genres. Le résultat est certes un peu bourratif à la première partie, mais les différentes saveurs ne manqueront pas d'apparaître au fil des parties suivantes, à condition de s'entourer de joueurs connaisseurs. Et puis lorsque tout sera bien digéré, il sera alors temps de passer au mode expert, même pas abordé dans cet article déjà bien trop long !
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Jihem

La découverte de BurgerTime aux débuts des années 80 aura clairement affecté la vie de ce grand bonhomme. Non seulement, Jihem a développé une passion pour les jeux vidéo, mais il a également choisi de s'installer au pays du hamburger. Sa mère est plutôt heureuse qu'il n'ait pas découvert les jeux avec Boogerman.

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8 commentaires

  1. Clément Le Hyaric (Pixelpirate)
    Pixelpirate
    7 octobre 2015 à 14 h 19 min

    Depuis le temps qu’il me fait de l’œil, celui-là ! :)

    1. Jihem
      Jihem
      7 octobre 2015 à 14 h 22 min

      Je sais ! On a du en parler à la toute première réunion d’ExtraLife, il me semble…

  2. Virka
    Virka
    7 octobre 2015 à 18 h 13 min

    ça à l’air pas mal du tout!
    par contre ça serait bien de donner une idée de combien ça coûte tout ça…j’imagine que c’est pas donné.

    1. Jihem
      Jihem
      7 octobre 2015 à 19 h 07 min

      Environ 40 euros chez les boutiques en ligne.

  3. Khanae
    Khanae
    8 octobre 2015 à 10 h 11 min

    J’ai déjà ce jeu depuis quelques temps et je ne peux que confirmer entièrement ce test! Plein de petites mécaniques, de bonnes idées. Et c’est également vrai qu’un seul joueur connaissant un peu moins les règles ou réfractaire peut faire basculer la partie en torture.
    Le côté expérimental est très sympa, les illustrations sympathiques.
    Je recommande également!

  4. Elvis
    Elvis
    8 octobre 2015 à 10 h 19 min

    Le jeu a l’air très intéressant voire passionnant. Encore faut-il être un groupe de joueurs aguerris semble-t-il à vous lire (test comme commentaire). En tout cas, ce sera difficile de se lancer dans une partie en fin de soirée après un bon repas entre amis (deux à trois heures la partie !).

  5. Citizen_Erased
    Citizen_Erased
    27 janvier 2016 à 18 h 37 min

    Après une partie de Xcom chez un pote avec lequel on essayait de savoir si l’apport d’une application changeait vraiment la donne lors d’une partie de jeu de plateau, il m’a immédiatement branché sur une partie d’Alchimistes à minuit passé. Autant dire que la nuit a été courte et passionnante.

    À la manière d’un Dungeon Lords ou Dungeon Petz , il y a énormément de choses à faire et à réaliser, mais le tout reste cohérent quoi qu’il arrive. L’application n’est pas du tout gimmick et est réellement un pillier central du gameplay. Même si son intervention reste basique, sans son intervention, les règles auraient été bien plus compliqué à mettre en place, d’où l’option d’un joueur externe qui ne fait que lancer les paramètres initiales de la partie.

    J’ai passé une excellent première partie pleine de débats scientifiques théoriques avec arguments à l’appui sur l’intérêt de rajouter une patte de poulet dans une mixture de gain d’intelligence. Autant dire, qu’avec une ambiance pareil, ça serait dommage de passer à côté.

    1. Jihem
      Jihem
      27 janvier 2016 à 18 h 42 min

      Tout à fait d’accord. Cela rejoint mon propos. il faut réellement les bonnes personnes pour profiter d’Alchimistes à son plein potentiel.

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