Transcription du vidéo-test :
Voir un joueur s’endormir autour de la table n’est généralement pas bon signe quant à la qualité du jeu. Pas dans When I Dream. Ici, les joueurs assument un par un le rôle d’un dormeur qui devra déchiffrer les rêves que lui insufflent le reste des joueurs.
Affublé d’un masque de sommeil pour ne rien voir autour de lui, le dormeur écoute les indices que lui donnent les autres joueurs, jusqu’à pouvoir livrer une réponse qui, il espère, correspondra au mot indiqué sur la carte. Il essayera ainsi d’identifier le plus de rêves possibles avant la fin des deux minutes données par le sablier.
Jusque là, rien de réellement passionnant. En réalité, ce qui fait le charme, et apporte une grande part de subtilité à ce jeu d’ambiance, est concentré dans les rôles donnés aléatoirement au reste des joueurs. Suivant le nombre de participants, un certain nombre de fées, de croque-mitaines et de marchands de sable seront impliqués pour livrer les indices. Les fées auront la tâche de guider le dormeur sur le chemin de la vérité tandis que les croques-mitaines tenteront de l’induire en erreur et que les marchands de sable prôneront l’équilibre pour aboutir à autant de bonnes réponses que de mauvaises.
À la fin de la manche, les fées marquent autant de points que de bonnes réponses identifiées par le dormeur et les croques-mitaines autant de points que de rêves mal interprétés. Les marchands de sable obtiennent plus ou moins de points en fonction de l’équilibre respecté. De son côté, le dormeur marque un point pour chaque bonne réponse, mais peut également obtenir un petit bonus s’il parvient à se souvenir de tous les rêves correctement identifier avant d’enlever son masque. C’est l’occasion pour lui de faire preuve de créativité en inventant une petite histoire souvent très drôle, en impliquant les rêves dont il se souvient.
Le succès de When I Dream tient sa simplicité de gameplay, mais aussi à la rapidité des parties puisqu’il faut compter moins de cinq minutes par joueur. Chaque joueur devient le dormeur une fois, puis la partie s’arrête et on compte les points. C’est aussi rapide que ça.
When I Dream est aussi bien plus subtile qu’il n’y paraît grâce aux différents rôles redistribués à chaque nouveau dormeur, d’autant que ces cartes rôles ne sont pas toutes données, ce qui sème évidemment le doute dans la tête du dormeur qui ne sait pas combien de fées, de croque-mitaines ou de marchands de sable sont assis autour de la table. D’ailleurs, jouer un croque-mitaine ou un marchand de sable est aussi très rigolo notamment lorsqu’il s’agit d’imaginer des indices proches de la vérité, mais liés à un autre mot. Par exemple Rose à la place de Coquelicot, Grizzly à la place de Panda, ou Croissant à la place de Baguette par exemple. Et puisque le dormeur ne sait pas si ses réponses sont justes avant le calcul des points, il ne sait pas non plus qui croire ou de qui se méfier et reste ainsi littéralement dans le noir jusqu’à ce qu’il se réveille enfin.
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- Auteur : Chris Darsaklis
- Illustrateurs : Gaël Lannurien, Cyrille Bertin, Nicolas Fructus, Vincent Dutrait, Frédéric Navez, Anne Heidsieck, Julien Delval, Jonathan Aucomte, Loïc Billiau, Cyril Nouvel, Éric Azagury, Sébastien Caiveau, Zong, Maëva Da Silva, Swal, Régis Torrès, Asterman Studio, Christine Deschamps, Ismael Pommaz, Miguel Coimbra
- Éditeur : Repos Production
- Genre : Jeu d'ambiance
- Nombre de joueurs : 4 à 10 joueurs
- Durée des parties : 30 mn
- Âge recommandé : 8 ans et plus
- Sublimé par un joli matériel, dont un petit lit pour tenir toutes ces cartes illustrées par une vingtaine d'artistes différents, When I Dream risque ironiquement d'empiéter sur votre sommeil, à mesure que vos soirées jeu s'allongeront pour pouvoir caser quelques parties supplémentaires de cet excellent jeu d'ambiance.
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