Transcription du vidéo-test :
Inspiré des films de Coppola, Le Parrain : L’Empire de Corleone vous place à la tête d’une famille de mafieux prête à tout pour étendre son influence dans les différents quartiers de New York. De deux à cinq joueurs s’affrontent pour asseoir leur emprise sur la ville en rackettant divers commerces, histoire d’obtenir les marchandises illégales nécessaires à l’exécution de petits boulots pour Don Corleone. En cours de route, ils amasseront de l’argent qui leur permettra de soudoyer les autorités mais attention, seul l’argent blanchi dans leurs valises comptera dans le calcul final pour déclarer le vainqueur.
Divisé en quatre manches (en quatre actes), le cœur du jeu repose sur le placement de ses gangsters à travers New York. Les hommes de mains, les figurines à socles carrées, sont envoyés racketter les affaires en mode frontal ; ils obtiennent la récompense indiquée pour ce commerce que ce soit des marchandises illégales, quelques billets, de nouveaux boulots à considérer ou même l’option de blanchir de l’argent en le mettant bien au chaud dans sa valise. Les membres de la famille, aux socles ronds, se tiennent eux à la frontière de plusieurs quartiers et récoltent ce que l’arrière de l’ensemble des commerces concernés peut leur offrir. Toutes les marchandises récoltées servent à l’exécution de boulots pour le compte de Corleone. Il peut s’agir de déplacer un ennemi, de blanchir de l’argent ou même d’éliminer des figurines adverses pour les faire baigner dans le fleuve Hudson jusqu’à la manche prochaine.
Quoiqu’il en soit, un joueur ne peut effectuer un boulot qu’à condition d’avoir encore des figurines non jouées. À chacun de savoir quand placer un gangster pour obtenir les marchandises, et quand jouer un boulot avant que ce ne soit trop tard. Le fait est qu’à la fin de l’acte, il faudra obligatoirement réduire sa main de cartes conformément à ce que la manche en cours nous demande. D’où aussi la nécessité de blanchir de l’argent en temps voulu pour ne pas perdre de précieux dollars, synonymes de points de victoire en fin de partie.
Lorsque tout le monde a joué, il faut alors déterminer qui contrôle quel territoire. Cette simple question de majorité entraîne de grandes répercussions dans la mesure où celui qui tient un quartier reçoit également toutes les rançons obtenues par un homme de main adverse lors d’un racket. Et puis, fait non négligeable, les joueurs obtiennent aussi un bonus de fin de partie en fonction de l’influence déployée. Cette guerre de territoire n’est donc pas à prendre à la légère, pas plus que la phase de corruption qui la suit. Ici, les joueurs devront miser pour obtenir les faveurs d’un allié, tel que monsieur le maire ou le chef de la police. Mais détail important, les mises sont faites simultanément et avec l’argent déjà caché dans la valise. En clair, on mise ici avec ses points de victoires.
Au bout de quatre manches, la partie s’arrête. Tout le monde compte combien d’argent il a dans sa valise puis des bonus sont distribués selon l’influence, mais aussi en fonction de qui a réalisé le plus de boulots dans chaque catégorie. Le joueur le plus riche est déclaré vainqueur.
Parfaitement rôdé au niveau des mécanismes qui encouragent les interactions directes et indirectes entre joueurs, on pardonnera très volontiers au jeu Le Parrain les faibles liens qu’il partage avec les longs métrages. Car c’est vrai, en dehors de Marlon Brando et de la tête de cheval qui sert de jeton premier joueur, les références directes sont aussi maigres que des cannellonis.
Dans l’esprit, le jeu respecte toutefois la licence avec ces familles qui tentent toutes de contrôler New York, qui participent à de la contrebande et à du blanchiment d’argent et qui n’hésitent jamais à se faire des crasses pour écraser les autres. Une lutte de pouvoir sournoise et acharnée soumise à l’observation constante de Corleone, comme le rappelle son visage sur toutes les cartes.
- Auteur : Eric M. Lang
- Illustrateur : Karl Kopinski
- Éditeur : Edge
- Genre : Placement de gangsters, majorité
- Nombre de joueurs : 2 à 5 joueurs
- Durée des parties : 60 - 90 mn
- Âge recommandé : 14 ans et plus
- Parfaitement rôdé au niveau des mécanismes qui encouragent les interactions directes et indirectes entre joueurs, on pardonnera très volontiers au jeu Le Parrain : L'Empire de Corleone les faibles liens qu'il partage avec les longs métrages. Car c'est vrai, en dehors de Marlon Brando et de la tête de cheval qui sert de jeton premier joueur, les références directes sont aussi maigres que des cannellonis. Dans l'esprit, le jeu respecte toutefois la licence avec ces familles qui tentent toutes de contrôler New York, qui participent à de la contrebande et à du blanchiment d'argent et qui n'hésitent jamais à se faire des crasses pour écraser les autres. Une lutte de pouvoir sournoise et acharnée soumise à l'observation constante de Corleone, comme le rappelle son visage sur toutes les cartes.
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