Les Aventuriers du Rail : Londres – New York bus repetita ? Test JDS

Les Aventuriers du Rail : Londres – New York bus repetita ?

C’était couru d’avance. Les Aventuriers du Rail : New York n’était pas une initiative isolée, mais bien le départ d’une gamme formatée pour des parties courtes ne dépassant pas les 20 minutes. Après la grosse pomme et ses taxis, direction Londres et ses bus à impériale.

Au premier regard, Les Aventuriers du Rail : Londres ressemble beaucoup à la version New York. On y retrouve la même promesse de parties courtes et intenses, dans un format pas tout à fait de poche, mais tout de même bien plus compact que les grosses boîtes classiques. Les règles sont aussi très similaires et sont donc aussi très proches des règles de base. Comme toujours, les joueurs collectionnent des cartes Transport qui leur servent à prendre possession de routes sur le plateau. L’idée est de valider des cartes Destination en joignant les deux lieux qui y sont mentionnés. Ici, on n’essaie pas de connecter deux villes par des trains, mais de relier deux places ou monuments emblématiques de la capitale anglaise par des bus. Les joueurs marquent des points pour les routes en leur possession et pour les destinations validées, tandis qu’ils en perdent pour chaque destination non validée. Ça, c’est la base, commune à toutes les versions des Aventuriers du Rail. La petite spécificité de la version Londres est que les joueurs grappillent quelques points supplémentaires pour chaque district complété, c’est-à-dire s’ils arrivent aussi à relier entre eux tous les lieux qui composent un district (même couleur, même numéro).

Cette nouveauté ne change pas drastiquement le cours du jeu, mais apporte un point de tension supplémentaire entre les joueurs. On surveille toujours du coin de l’œil la manière dont les adversaires lorgnent autour d’un district pour finalement les enquiquiner en prenant la route qui leur aurait permis de valider facilement le quartier. À ce titre, ce plateau londonien semble un brin, mais alors juste un brin, moins embouteillé que le plateau new-yorkais. Ce n’est peut-être qu’une impression, mais avec une poignée de lieux en plus par rapport à New York, Londres semble offrir un peu plus d’air aux joueurs, qui peuvent alors plus facilement trouver une déviation en cas de route bloquée. Les parties restent tout de même très intenses et tout aussi courtes, respectant le cahier des charges.

L’un des plaisirs de la série a toujours été de découvrir les multiples références à un pays sur l’ensemble du matériel de jeu. Le peintre Julien Delval s’en donne à cœur joie dans cette édition londonienne. De la boîte au plateau en passant par les cartes ou même le manuel, les références au Londres des 60s/70s se bousculent pour donner une belle et forte personnalité à cette édition.

C’est donc du tout bon pour cette virée à Londres, qu’il est impossible de ne pas recommander. Que vous cherchiez la version courte des Aventuriers du Rail ou que vous ne connaissiez pas encore la série, c’est par ici que ça se passe.

Les Aventuriers du Rail New York ou Londres ?

Entre New York et Londres, c’est avant tout une question d’ambiance. Les plateaux et les règles sont si similaires que la différence se fait principalement sur le visuel et le feeling dégagé. Reste que cette histoire de districts à valider pour quelques points supplémentaires augmente un peu la pression entre les joueurs. La piste de score en bordure de plateau londonien est aussi une bonne chose, bien plus pratique qu’un carnet papier pour compter les points.

Lire les règles complètes des Aventuriers du Rail : Londres (format pdf)

L'avis d'extralife
  1. Auteur : Alan R. Moon
  2. Illustrateur : Julien Delval
  3. Éditeur : Days of Wonder
  4. Genre : Placement, Collection
  5. Nombre de joueurs : 2 à 4 joueurs
  6. Âge recommandé : 8 ans et plus
  7. Durée de la partie : 10 - 15 min
  • Les Aventuriers du Rail : Londres est une nouvelle réussite dans la série phare de l'éditeur Days of Wonder. C'est vrai, nous aurions aimé trouver quelques nouveautés par rapport aux règles de base, mais en l'état, il faut bien reconnaître l'efficacité du concept. Dans l'exacte lignée de ce qui a été fait pour New York l'année dernière, ce plateau londonien est parfaitement calibré pour des parties rapides, qui amuseront aussi bien les habitués de la série que les nouveaux venus.
4
Jihem

La découverte de BurgerTime aux débuts des années 80 aura clairement affecté la vie de ce grand bonhomme. Non seulement, Jihem a développé une passion pour les jeux vidéo, mais il a également choisi de s'installer au pays du hamburger. Sa mère est plutôt heureuse qu'il n'ait pas découvert les jeux avec Boogerman.

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