The Room : Old Sins – La salle à penserTest JV

The Room : Old Sins – La salle à penser

L’arrivée d’un nouvel épisode de The Room n’augure que du bon. Après trois volets sublimes et toujours plus pertinents dans le domaine du jeu d’aventure-réflexion, la série poursuit sur sa lancée et dévoile un quatrième segment rempli d’énigmes cachées dans les méandres d’une étrange maison de poupée.

Si The Room Three privilégiait l’exploration et s’était un peu éloigné du concept de base, à savoir celui d’un ou de plusieurs coffres à inspecter pour découvrir d’innombrables mécanismes secrets, le quatrième The Room, sous-titré Old Sins, revient vers le postulat de base. L’imposante maison de poupée qui trône au milieu d’un vieux grenier poussiéreux sera donc votre unique centre d’attention. Il faudra examiner avec la plus grande minutie chaque recoin de ce manoir miniature pour en déceler ses innombrables secrets et finalement comprendre ce qui est arrivé au professeur et à sa femme, les deux individus disparus que vous cherchez inlassablement.

L’exploration n’a pas entièrement disparu du jeu puisqu’à force de tripatouiller les boutons et les leviers cachés sur la façade de la maison, la demeure évolue et vous invite à pénétrer dans quelques unes de ses salles, où d’autres énigmes et puzzles vous attendent. La progression se fait ainsi petit à petit en trouvant un mécanisme qui en débloquera un autre ou qui ouvrira l’accès à une différente pièce. Il est parfois possible de butiner entre plusieurs énigmes si la solution pour l’une ne vient pas directement. Mais globalement, la progression suit un schéma plutôt linéaire, ce qui n’est pas un problème, même si on regrette que les derniers chapitres soient relativement courts et qu’il n’y ait pas de crescendo dans la difficulté, stable et d’un niveau assez bas. Gros point positif pour ce volet, le passage d’un lieu à l’autre se fait beaucoup plus facilement et naturellement que dans le troisième épisode, où il était relativement aisé de se perdre dans les couloirs. Dans The Room : Old Sins, l’accès aux pièces se fait directement par la vue extérieure de la maison. Ainsi, pour passer du salon au bureau ou à la cuisine, il faudra d’abord dézoomer pour sortir de la maison, repérer la salle choisie et zoomer sur celle-ci de l’extérieur. Le gain de temps est évident et permet de se focaliser plus fortement sur la résolution des puzzles, dont les indices sont d’ailleurs parfois à trouver dans la disposition des salles au sein de la maison.

Il n’y a finalement que peu de choses à dire sur The Room : Old Sins, qui reprend fidèlement les ingrédients des épisodes précédents pour proposer de nouveaux puzzles brodés autour d’une histoire encore assez floue, mais intrigante. On reste toujours admiratif devant l’inventivité de certains mécanismes et devant l’aisance avec laquelle le titre joue sur les perspectives et les proportions pour nous faire examiner l’infiniment petit au sein d’environnements toujours très détaillés. Même s’il reste globalement moins marquant que le troisième épisode, Old Sins demeure très bon et remplit son contrat pour occuper les joueurs entre quatre et cinq heures. Pensez toutefois à désactiver les indices automatiques pour profiter pleinement de l’aventure.

L'avis d'extralife
  1. Développeur : Fireproof Games
  2. Genre : Aventure, Réflexion
  3. Date de sortie : 25 janvier 2017 sur iOS (plus tard sur Android)
  4. Support : iOS, Android
  5. Site internet : http://www.fireproofgames.com
  • C'est certain, The Room : Old Sins ne surprendra pas les joueurs ayant déjà terminé les trois épisodes précédents. La formule reste la même, les puzzles gardent le même cachet et les bribes de scénario, parsemées au grès de carnets à dénicher, demeurent toujours très obscures. Cependant, grâce à la production léchée et à l'évident souci du détail, on se laisse très vite prendre au jeu et l'on observe chaque recoin de cette inquiétante maison de poupée pour en déjouer ses multiples énigmes. Au final, on ne lâche son écran que le temps de recharger son appareil — ce qui arrive tout de même assez fréquemment, le jeu pompant la batterie de votre tablette/smartphone.
4
Jihem

La découverte de BurgerTime aux débuts des années 80 aura clairement affecté la vie de ce grand bonhomme. Non seulement, Jihem a développé une passion pour les jeux vidéo, mais il a également choisi de s'installer au pays du hamburger. Sa mère est plutôt heureuse qu'il n'ait pas découvert les jeux avec Boogerman.

Soutenez ExtraLife

A voir aussi

Réponse