Après quelques semaines de hiatus, La Croix et le Stick revient avec une discussion autour de ces jeux particuliers qui prennent le parti de parler de la vie. Qu’ils soient autobiographiques ou non, ces That Dragon Cancer, ces Papo & Yo, ces Novelist véhiculent tous un message fort en marge de ce que l’on a l’habitude de jouer ailleurs.
Cet épisode est aussi particulier puisqu’il s’agit du dernier numéro filmé. Le prochain La Croix et le Stick ne sera proposé qu’en format audio.
La Croix et le Stick : Épisode 8 en format audio :
7 commentaires
ZoidbergForPresident
19 février 2016 à 21 h 41 minMmphf, pas fana de votre traitement du sujet cette fois-ci, vous donnez l’impression d’être à côté de la plaque…
ZoidbergForPresident
19 février 2016 à 21 h 45 minEt pour That Dragon Cancer, notez que son enfant est mort pendant le développement, donc vous serez gentil de faire vos recherches avant de sortir des bêtises comme “il s’est fait de l’argent sur la mort de son fils”… :/
Jihem
19 février 2016 à 23 h 22 minAttention, nous ne pensons pas du tout qu’il s’est fait de l’argent sur la mort de son fils. Nous avons simplement remonté la remarque entendue ailleurs. Je t’invite aussi à écouter l’émission akoitujou enregistrée il y a plusieurs semaines et dans laquelle je précise bien que son fils est mort pendant le développement, ce qui a amené une refonte complète de l’approche du jeu
https://www.youtube.com/watch?v=olY2Op-ZmbU
Rulwok
19 février 2016 à 22 h 39 minJe trouve ça dommage que les prochaines émissions ne soient que sous format audio … On avait vraiment l’impression d’être avec vous autour de la table en mode intimiste, et puis le montage et les images qui accompagnaient votre propos étaient un vrai plus. Et votre “plateau” était sympa aussi, visuellement. Du coup, je ne sais pas si j’attendrai autant les prochains numéros … :( :(
Demystificator
20 février 2016 à 3 h 30 minUn épisode plutôt léger pour le coup.
Je trouve que toute la réflexion déversée sur le thème renvoie à l’opposition interactivité / immersion.
C’est assez étrange par contre de dire que c’est nouveau alors que je considère qu’American McGee’s Alice parle déjà de la dépression.
Du coup, je me dis qu’il y a là un débat intéressant. Alice est finalement un “bête” jeu sur fond de dépression et de pseudo-psychologie et semble ne pas jouer dans la même cour que ces derniers venus que vous citiez.
Je n’ai pas joué That dragon cancer mais il me semble plus pathos, moins jeu en tant que tel qu’Alice.
Au contraire, j’attendais de Madness Returns une réflexion plus approfondie sur le sujet.
La vraie question est donc pas “qui peut avoir envie de jouer à ces jeux là” mais plutôt, qu’attend t’on d’un jeu qui veut parler de ces sujets, faut il faire que le thème ne soit qu’un scénario bien réfléchi dans un bon jeu ou doit il déborder sur le gameplay au risque de rendre le jeu rigide dans ses règles ?
Après, il est clair qu’un jeu autobiographique ne va présenter que peu d’intérêt à être un jeu vidéo. Même cette séquence citée par Jihem de l’enfant qui pleure pourrait, je pense, être intégrée à un film. Certains films savent déjà jouer sur de la mise en scène pour faire ressentir des sentiments comme la solitude, l’incapacité d’agir ou le désespoir.
Je crois que pour le moment le jeu vidéo peut justement apporter ces bribes de questionnements et de connaissances comme l’ont dit les créateurs de Stalker. Il est de notoriété publique qu’on peut faire passer beaucoup de messages par le biais du ludisme.
Je reviens donc sur Alice Madness Returns. Je crois que grâce à un plateformeur basique, on peut plus facilement aborder des sujets comme le mauvais traitement des patients dans un asile sans pour autant tomber dans le pathos ou le pompeux…
Shoyu
21 février 2016 à 20 h 24 minMerci pour cette discussion très intéressante qui m’a permis de découvrir ces jeux. Je crois que la notion de choix dans le jeu vidéo peut en aiguiser l’impact en fonction des conséquences auxquelles le joueur sera confronté.
Garrett
21 février 2016 à 21 h 48 minÉpisode très agréable à suivre. Comme l’écris Rulwok, le plateau va aussi me manquer. Peut-être que vous pourrez tout de même faire de nouveaux épisodes filmés de temps en temps depuis un autre lieu. On l’espère en tout cas.