Épisode 9 : Le Festival International des Jeux

Hello Hello!

Il y a avait de gros problèmes d’organisation je trouve. La sécurité et les longues files d’attentes sous la pluie, le manque de marquage clair et visible pour les différents accès (pros, public, joueurs inscrits sur les compétitions…) à l’approche des entrées du bâtiment, mélangeant ainsi tout le monde.

A l’intérieur, les organisateurs sont plus dans une optique de rentabilité de l’espace que d’optimisation du confort des exposants et du public. La configuration des lieux offrait peu de visibilité sur les types d’espaces et de jeux. On s’y perd, on manque des emplacements, certains emplacements sont isolés et tout le monde les zappait. La partie jeu vidéo et surtout le stand VR aurait du être mis bien à l’écart, voir carrément dans un autre bâtiment tellement il était bruyant.
Une aile réservée aux boutiques, entourant l’aile bruyante jeu vidéo ca aurait été pas mal aussi, au lieu de mélanger exposants et boutiques.
Peu d’effort ont été fait concernant l’habillage de certaines zones, comme les tables de compétition warhammer, l’espace compet des jeux de baston, ça faisait un peu tiep.

C’est court 3 jours pour permettre à tout le public de venir voir le salon, ce n’est pas seulement une question d’organisation, c’est surtout une question de volume de gens. Un ou deux jours de plus d’ouverture pour tous permettrait d’étaler le flux et de profiter du salon dans de meilleures conditions. Et encore samedi il pleuvait et il y avait pourtant un monde fou attendant la palpation pour entrer!

Petit conseil aux exposants, faire systématiquement des plaquettes de présentations avec synopsis du jeu et règles de bases parce que vu le niveau sonore, il était relativement difficile de jouer/suivre les parties/discuter avec les éditeurs/créateurs… Ça aurait permit d’accrocher sans doute plus de gens au passage, car écouter les règles énoncées à tue-tête pour une première partie d’un jeu totalement nouveau et/ou loufoque, c’est insupportable. Un budget flyer pour les salons comme ça, c’est rien.

Pour ce qui est de la place accordée à la presse de jeux de société, l’impression qui se détache surtout, c’est que les exposants venaient ici en quête d’exposition et de visibilité pour le public et que selon eux, c’est davantage la curiosité suscitée directement auprès de ce dernier qui les motivait que les conversations semi-pro avec des sites/revues spécialisées ne garantissant pas une couverture médiatique justifiant l’investissement en temps. L’impression globale se détachant, que dans tous ces jours consécutifs ouvert aux pros/presse puis public, la majorité tablait plus sur la venue du public, sur le rapport direct avec ce dernier. Rien d’étonnant, le média jeu de société, c’est un média qui s’inscrit sur une très longue durée et la publicité se fait principalement entre joueurs.

Concernant votre couverture du salon, un montage vidéo un peu plus posé (des plans de quelques secondes fixes en plongée au dessus des tables et des stands (liés pourquoi pas par des plans accélérés entre si vous y tenez) auraient une meilleure valeur informative) que cette “longue” vidéo accélérée ne montrant rien d’identifiable pour qui n’y est pas allé. Mais évidemment pour faire ça bien, il aurait fallu prendre le temps de venir filmer quand le public n’était pas encore “granted”.
J’aurais su que j’étais dispo la veille, je vous aurais proposé de venir avec mon matériel avant l’ouverture du salon au public pour faire une journée entière de prise de vue/son de mon côté au calme, mais j’avais complètement zappé ce festival. Je regrette bien :\ Car samedi c’était trop le capharnaüm pour faire quoi que ce soit.

Après le podcast est court et vous auriez pu parler un tantinet du reste qui était visible sur le salon. Mais je comprends bien que ces manques tiennent davantage aux soucis d’organisation que vous rencontrez dans le contexte actuel que par manque de volonté de couvrir le maximum. Merci donc pour le podcast quand même, au moins vous avez couvert l’essentiel! :)