L’une des dernières boîtes des Aventuriers du Rail s’était chargée de nous embarquer pour un tour du monde. Que faire après ça ? Continuer à grandir pour couvrir toujours plus de terrain ? Pas forcément. Si on regarde bien la série, nous avons déjà eu droit à des versions dédiées à des continents entiers, des pays ou même des régions, mais jamais à des villes. C’est là qu’entre en jeu Les Aventuriers du Rail : New York qui pourrait tout à fait être le premier volume d’une large gamme de déclinaisons Les Aventuriers du Rail : Paris, Les Aventuriers du Rail : Tokyo, Les Aventuriers du Rail : Berlin, etc. Nous n’en sommes pas encore là. Voyons déjà l’édition New York à paraître en juillet au prix public conseillé de 20 euros.
Prévu pour un maximum de 4 joueurs, Les Aventuriers du Rail : New York se pratique sur un plateau largement restreint, engendrant forcément plus de conflits entre les joueurs, mais aussi des parties bien plus courtes (20 minutes annoncées). Dans les grandes lignes, rien ne change au niveau des règles : remplacez simplement les trains en plastique par des taxis, et les destinations par des lieux touristiques à relier et vous savez jouer. En fin de partie, les joueurs marquent toujours des points en fonction des routes prises et des trajets correctement remplis, mais gagnent aussi des points pour les lieux touristiques connectés à au moins une de leurs routes. Comme toujours des malus sont attribués pour les destinations non réalisées. Pour plus de précisions, les règles complètes sont à consulter sur le site de Days of Wonder (fichier pdf).
En parlant de Days of Wonder, on retrouve toujours le même auteur aux commandes du projet, Alan R. Moon, et bien sûr le peintre Julien Delval pour illustrer tout cela. Visuellement, la disparition des trains au profit d’autres moyens de transports comme les trams, les bus, et bien sûr les taxis, semble apporter un vrai vent de fraîcheur, mais c’est surtout l’ambiance très 50’s qui donne la banane.
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