Professeur Evil et la Citadelle du Temps : Au petit voleur la chance

Transcription du vidéo-test :

Qui de mieux pour contrer les plans du plus grand voleur de tous les temps qu’un groupe d’aventuriers justement spécialisés dans le cambriolage ? Dans Professeur Evil et la Citadelle du Temps, de deux à quatre joueurs incarnent ces aventuriers et devront coopérer pour récupérer d’inestimables trésors directement dans la demeure du vil voleur. L’équipe gagne si elle retrouve quatre trésors avant que le professeur ne mette lui-même définitivement à l’abri quatre de ses acquisitions.

Dans cette drôle de course contre la montre, les joueurs coordonnent leurs faits et gestes pour naviguer à pas de loups dans le manoir du voleur, désactiver différents pièges et sécuriser les trésors. Bien sûr, ils devront éviter de croiser le maître des lieux qui les expulsera illico en leur faisant perdre un temps précieux. En plus des actions de base, telles que se déplacer, déverrouiller une porte, désactiver un piège ou récupérer un trésor, chaque aventurier peut compter sur son propre set de cartes listant des actions qui lui sont personnelles. En début de tour, le joueur piochera deux cartes, en choisira une et pourra utiliser l’action spéciale n’importe quand durant son tour. En fonction du personnage, il sera possible de désactiver n’importe quel piège, de se déplacer plus librement, de déverrouiller plus de portes, de se donner plus de temps pour récupérer un trésor, ou même d’influencer directement sur le comportement du vilain de service.

En effet, après chaque joueur, c’est au tour du professeur d’agir. Ce dernier est contrôlé par des dés qui dictent ses déplacements à travers le manoir, mais déterminent également combien de temps il reste à l’équipe avant qu’un trésor ne disparaisse totalement. Ainsi, si jamais le marqueur de temps venait à rencontrer celui d’un trésor, l’objet serait immédiatement perdu et un autre apparaîtrait quelque part dans le manoir, avec généralement d’autres pièges à désactiver. Les aventuriers sont donc constamment mis sous pression pour récupérer chaque trésor en un temps record avant que celui-ci ne leur file sous le nez.

Les dés parviennent à simuler avec conviction les agissements du professeur. Très souvent, ils pousseront le vilain à réactiver les pièges que nous venions juste de désamorcer, ou à rester planté dans la salle où nous avions pourtant besoin d’aller. Pour une raison ou une autre, le hasard fait toujours mal les choses ici, et c’est justement le problème. Le jeu ne donne pas suffisamment de clés pour contrecarrer le professeur et chaque effort de planification est ainsi fréquemment réduit à néant suite à la malchance d’un piètre jet de dés. Hélas, même en cas de victoire, le goût reste plutôt amer puisque là aussi, on sait que le vent a simplement tourné en notre faveur le temps d’une partie.