Transcription du vidéo-test :
Tiré du roman de Charles Dickens, Oliver Twist transforme les joueurs en jeunes orphelins obligés d’arpenter les rues de Londres pour commettre de petits larcins sans trop éveiller les soupçons de la police. À la fin de la partie, seul le gamin le plus riche pourra regagner sa liberté auprès du vil Fagin.
Le jeu se déroule en deux manches. D’abord une phase de jour, suivie d’une phase nocturne. Les deux manches adoptent la même structure et poussent les joueurs à ramasser des jetons pour former des collections d’au moins trois objets identiques qu’ils pourront ensuite vendre à Fagin en échange d’un peu d’argent. Le montant obtenu dépend directement des éléments collectés. Par exemple, des colliers valent plus que des pommes mais moins que des montres à gousset. Le nombre d’objets est également important puisque Fagin accorde un bonus de sept pièces pour une collection d’au moins cinq objets. Le timing est lui aussi crucial dans la mesure où un bonus supplémentaire est donné aux joueurs les plus rapides.
À son tour, un joueur peut saisir l’un des quatre objets directement présents devant la figurine qui symbolise le groupe d’enfants. Le joueur avance le pion jusqu’au jeton convoité, cache l’objet volé dans sa réserve, et place ceux qu’il vient de dépasser dans son dossier de police, à l’abri de tous les regards, même du sien. Seuls de petites fenêtres permettent de jeter un œil aux jetons mis dans le dossier, mais pas de les voir tous ce qui a son importance puisqu’à la fin de la manche, tout le monde devra révéler son dossier. Celui qui aura le dossier le plus touffu, devra payer une pénalité d’un sou par type d’objets différents.
Outre les objets à voler, un joueur peut demander de l’aide à un personnage et alors obtenir un pouvoir bien spécifique comme voler un objet normalement hors d’accès ou défausser des jokers pour gagner de l’argent. Les cartes personnages servent également à passer son tour, ce qui a une importance puisque la manche s’arrête lorsqu’un joueur ne peut rien voler ou vendre. Ce dernier joueur doit alors payer une pénalité de quatre sous. Passer son tour peut donc servir à ne pas être dernier.
Durant la seconde manche, les choses se compliquent légèrement car les jetons sont cette fois placés faces cachées, à l’exception des douze suivants sur la route de la bande. Les autres seront révélés petit à petit, au grès des pérégrinations du groupe. Pendant la nuit, les joueurs peuvent également participer à des cambriolages pour tenter de gagner des points avec le risque toutefois d’en perdre s’ils se font attraper. Les outils volés durant le jour servent ici à augmenter ses chances de réussir un beau cambriolage sans se faire prendre. Pour le reste, la nuit suit le même schéma que le jour. Les joueurs volent des objets pour les vendre à Fagin avec les mêmes bonus de vitesse et de quantité. Chacun passe donc une grosse partie du jeu à observer ce que convoitent ses petits camarades pour ensuite décider s’il faut les priver de ce qu’ils cherchent, ou au contraire privilégier sa propre collection de larcins dans l’espoir de la vendre au plus vite.
- Auteurs : Bruno Cathala et Sébastien Pauchon
- Illustratrice : Maud Chalmel
- Éditeur : Purple Brain
- Genre : Jeu de collection
- Nombre de joueurs : 2 à 4 joueurs
- Durée des parties : 45 mn
- Âge recommandé : 10 ans et plus
- Sortie : 3 novembre 2017
- Les choix ne sont jamais cornéliens, et en cela, la partie se déroule assez rapidement. Ce qui n'est pas forcément le cas de la mise en place peu pratique en raison de tous ces jetons à disposer, notamment lorsqu'il faut les placer à l'envers sans les regarder pour la phase de nuit. Mais il s'agit finalement du seul petit bémol car en dehors de cela, Oliver Twist est un jeu à la production splendide, parvenant à capter l'attention des joueurs tout du long, et que l'on recommande donc, notamment pour les soirées en famille.
1 commentaire
Maudiy
12 janvier 2018 à 13 h 54 minça à l’air sympa, sans plus.
J’ai encore jamais lu le livre / vu le film cependant