Dans Museum, chaque joueur se retrouve conservateur de musée avec la lourde tâche d’agencer au mieux les divers artefacts dénichés aux quatre coins de la planète afin de recevoir des points de notoriété. Après avoir récupéré un précieux objet sur l’un des continents du plateau central, il faudra le placer sur l’une des allées de son plateau personnel en essayant de respecter au mieux quelques directives, principalement le fait de placer côte à côte des objets d’une même civilisation ou d’un même domaine (maritime, militaire, etc.).
Mais pas d’inquiétude, il est toujours possible de réarranger ses galeries à la volée pour adapter sa stratégie au fil de la partie. Si le placement des cartes au sein du musée représente la finalité de la chose, il se joue aussi, en amont, toute une part de réflexion sur les objets à récupérer puisqu’ils sont tous définis par une certaine notoriété et que lorsque l’on place un artefact dans son musée, il faudra se défausser d’un ou de plusieurs autres éléments de notoriété équivalente.
Ces artefacts écartés seront placés dans ce que l’on appelle une réserve publique. Si chaque joueur possède sa propre réserve, le fait qu’elles soient publiques indique justement que n’importe qui peut venir piocher ce qui l’intéresse au lieu de vadrouiller ailleurs sur le globe, à condition de remplacer ce qu’il vient de prendre par d’autres cartes dans sa propre réserve.
Il s’installe ainsi un échange naturel entre les objets obtenus par l’un qui passent d’un instant à l’autre dans la main d’un second avant de finalement rejoindre la galerie d’un troisième. L’idée est d’arriver à exposer certaines cartes pour créer des collections spéciales, et marquer des points bonus.
Les artefacts de notoriété supérieurs sont également considérés comme des chef d’œuvres capables d’attirer l’attention de personnalités du milieu, là encore synonymes de points. En parlant de personnalités, il convient de signaler la forte participation de Vincent Dutrait dans la création du jeu. L’illustrateur est au travail pour donner vie à l’ensemble du jeu qui compte pas moins de trois cents artefacts différents. Comme toujours, son coup de crayon enveloppe le matériel d’une atmosphère très douce, et qui colle particulièrement bien à l’ambiance années 20 choisie pour Museum. On devrait découvrir un peu plus du jeu en début d’année prochaine lorsque la campagne Kickstarter sera lancée pour financer le projet.
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