Le studio français CCCP, et son éditeur Plug in Digital Label, nous informent de la mise à jour de leur jeu Dead in Bermuda, qui vient de s’offrir une sortie sur Mac et de passer pour l’occasion en version 1.1. Paru le 27 août dernier, ce jeu de survie vous propose de gérer un groupe de huit rescapés qui viennent de réchapper de peu à un accident d’avion et de s’échouer sur une île déserte (mais l’est-elle vraiment ?). Reprenant le principe du placement d’ouvriers cher au jeu de société, il découpe chaque jour passé sur l’île en deux demi-journées d’activité, durant lesquelles vous devez affecter vos survivants à l’une des tâches nécessaires à la pérennité du camp : exploration de l’île, fouille de l’épave, recherche, construction, sieste ou discussion autour du feu de camp. Comme tout jeu du genre, Dead in Bermuda dispose d’un système d’artisanat complet qui vous permet de rechercher et de crafter les outils nécessaires à votre subsistance : canne à pêche, arme de chasse, panier de récolte, outils de fouille… Chacun débloquera de nouveaux spots où affecter vos survivants, augmentant donc les activités possibles au fil du temps. L’objectif est de parvenir à s’approvisionner suffisamment dans les trois ressources principales : l’eau, la nourriture, mais aussi le bois, qui alimente le feu. Pour cela, vous devrez vous aventurer toujours plus loin dans l’île, où vous pourrez faire de bonnes comme de mauvaises rencontres, et interagir de la façon souhaitée, à la manière d’un Livre dont Vous Êtes le Héros.
Là où cela devient intéressant, c’est que vos huit survivants possèdent tous une personnalité très typée, d’Anna la croqueuse d’hommes à Bob le beauf de service. Il s’agit donc de gérer soigneusement leurs relations afin de maintenir une bonne entente dans ce petit groupe (chacun ayant une opinion évolutive sur l’autre), mais aussi d’éviter de faire monter leur jauge de dépression, qui vient s’ajouter à celles de fatigue, de faim, de blessure et de maladie. Vos huit survivants se montrent également plus ou moins habiles dans les différents domaines de compétence définis par le jeu (combat, furtivité, cuisine, médecine, artisanat, etc.). Il faut donc tenir compte de leurs spécificités respectives avant de les assigner à une activité, sachant que vous pourrez tout de même augmenter leur score dans chaque domaine au moyen des points obtenus à chaque nouveau niveau d’expérience. Mieux : tout au long de la progression, chaque survivant révèlera des traits cachés de sa personnalité, qui auront une influence sur la partie. Vous aurez également droit, lors du conseil nocturne autour du feu de camp qui clôt chaque journée, à une discussion entre certains des survivants, qui fera évoluer leurs relations, mais vous permettra surtout d’en savoir plus sur leur passé et leurs motivations respectives.
Pour l’avoir essayé, l’ensemble se montre donc suffisamment complet, voire un tantinet complexe au départ, la bonne compréhension des rouages de la survie et de la subtilité de certaines mécaniques requérant un certain temps d’apprentissage. Mais au bout de plusieurs parties, et passé un certain cap (qui correspond peu ou prou au moment où vous parvenez à être auto-suffisant en matière de nourriture), le titre avait tendance à devenir un peu trop facile. La mise à jour 1.1 vient donc corriger ce défaut, en rendant les conditions de survie de plus en plus difficiles au fur et à mesure du passage des jours et des semaines. En contrepartie, les moins persévérants d’entre vous disposeront désormais d’un mode “facile”. Cet update rééquilibre également l’effet de certaines compétences, ajoute un certain nombre de dialogues et corrige les bugs résiduels. Voilà donc l’occasion de mettre un peu en avant ce titre éminemment sympathique, proposé en téléchargement sur Steam au tarif de 14,99 euros. Sachez enfin que contrairement aux screens éditeur qui illustrent cet article, le titre est entièrement en français.
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